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A cette occasion , j’ai prononcé l’allocution suivante :
Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs, chers collègues,
Vous comprendrez, jen suis sûr, mon émotion de me retrouver parmi vous pour célébrer ces départs à la retraite dans une école où nous avons enseigné mon épouse et moi pendant 28 ans de 1968 à 1996. Aujourdhui, une nouvelle page se tourne à lEcole Auguste Benoit quand deux enseignants exerçant depuis de nombreuses années dans lécole, décident de remiser leur cartable quand sonne lheure. Cest ce qui arrive aujourdhui avec Christiane Pinatel et Yves Barthe, que lon a accueilli il y a fort longtemps et dautant plus volontiers à Cabriès, quils étaient des « transfuges » de Calas, avec une restriction toutefois pour Yves, car il habitait déjà dans lécole Auguste-Benoit. Mais aussi, pendant longtemps, ses fonctions de lépoque lamenaient à effectuer des remplacements dans les écoles de la commune. Christiane, cest notre amie. Elle sest tout de suite intégrée à léquipe pédagogique que nous formions à lépoque avec Michèle Rubio, Roselyne Marre, Annie Florentino, mon épouse et moi-même. Nous avons toujours travaillé en étroite collaboration pour le plus grand bien de nos élèves. Yves, je lai connu lorsquil ma remplacé et jai pu juger de son savoir-faire acquis au cours de ces années de tâche ingrate de remplacement. Ensuite, après notre départ, il a intégré lécole où il a appris à lire à de nombreux élèves dont Alice, ma petite-fille qui garde de son maître bien aimé un souvenir affectueux. Bref, comme je le disais tout à lheure, une page se tourne à lécole Auguste-Benoit. Certes personne nest irremplaçable mais chacun de nous regrette ainsi le temps qui passe Je sais que ces deux maîtres ont accompli leur tâche avec compétence et dévouement au service de lécole publique. Quils en soient remerciés au nom des enfants et de leurs parents. Bienvenus aux nouveaux collègues qui prennent la relève. Malgré son apparente vétusté, malgré son architecture anachronique, lécole Auguste Benoit a une âme et un charme fou, témoins par ses ajouts successifs de la longue histoire du village. Puisse-t-elle le garder dans les années futures ? On est tellement heureux à Cabriès quon a même de la peine à partir à la retraite Merci Christiane, merci Yves ! Des générations délèves vous disent aussi merci pour tout ce que vous leur avez apporté. Ils ne vous oublieront pas de sitôt. Et lorsque vous les rencontrerez dans la commune puisque vous ne la quittez pas, vous réaliserez, je suis bien placé pour le savoir, combien nous comptons pour eux. Bonne retraite, bonne retraite bien méritée ! Vive lécole Auguste-Benoit, vive lécole publique